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Jour 1 : Béton armé

14h 30 : Ça commence fort, très fort.
 
On a pris du retard. Un délégué a voulu s’asseoir là où ça lui plaisait. Intervention énergique de la direction sortante. Le récalcitrant s’assoit sur le siège qui lui est assigné. L’ordre public est rétabli.
 
Un règlement intérieur de congrès ni amendable, ni négociable est découvert par les délégués à l’ouverture des travaux. Il prévoit un bureau de Congrès de 21 membres et des commissions de 11 membres.
 
Le règlement est adopté à main levée, sans décompte des voix.
 
Petit détail : les membres du bureau du congrès sont tous choisis par la direction sortante et proposés en bloc. Des congressistes proposent d’ouvrir le bureau à des délégués de la salle : pas question, rétorque Brigitte Couderc, secrétaire fédérale sortante. Petit flottement. Le congrès a commencé avec retard à 14h30 et il est à peine 15h.
 
Qu’à cela ne tienne : on fait une pause.
 
15h : pause
 
De retour après la pause, rien n’a changé : le bureau du congrès reste proposé en bloc, sans ouverture possible aux congressistes. Le bureau est élu à main levée, sans décompte des voix.
 
Puis viennent les commissions. Selon le règlement intérieur, adopté à la hussarde, elles sont composées de 11 membres dont 6… de la CE sortante ! Et c’est vrai pour chacune d’entre elles.
 
Majorité garantie, donc. Et là, les noms s’affichent, choisis aussi par la CE sortante. Ils sont au nombre de 11 ! Non seulement la CE sortante s’est assuré une majorité mais, en plus, elle a choisi la totalité des 11 membres de chacune des commissions ! Des délégués protestent. Vote à main levé, sans décompte : les commissions sont adoptées.
 
16 h : fin des travaux. Coût de la journée : 130.000€

 

Jour 2 : « Il faut exclure ceux qui ne sont pas d’accord ! »
 
Le deuxième jour de congrès a été marqué par la virulence extrême contre « ceux qui ne sont pas d’accord avec la fédé», certains se permettant même de demander… leur exclusion. Les mêmes, sans doute, qui ont soutenu que le congrès devait avoir lieu, car c’était un grand moment de débat démocratique.
 
« Où ils sont l’US Paris ? On les a pas vu ! », fanfaronne un délégué, ignorant, sans doute que l’US Paris a été exclue du congrès par la direction fédérale sortante, qui a refusé de convoquer les délégués.
 
« Le camarade de Mac do n’a pas travaillé depuis longtemps, il ne sait pas qu’à Mac Do, on est à temps partiel », ironise à son tour un délégué -de chez Mac Do aussi), reprochant sans doute au camarade qui était intervenu le matin d’être au chômage (et pas d’accord avec la direction sortante, surtout). « C’est pour ça que nous, on n’est pas pour la revendication d’un salaire minimum à 13 ou 14 €. Nous, on est pour que tout le monde passe à temps plein ».
 
Et nous, on a toujours pas compris en quoi c’était contradictoire. Puis l’intervenant a fait applaudir à plusieurs reprises Amel Ketfi, grâce au travail de laquelle d’excellentes perspectives s’offrent à la branche de la restauration rapide. Petit souci, sur le dernier cycle (2012-2017), la CGT est passée dans la resto rapide de 29,21% à 23,65%. Un brillant résultat, en effet. Mais bon, il faut bien fayoter pour obtenir des détachements.
 
« Il faut exclure les syndicats qui ne sont pas d’accord avec la fédération » clame une ardente partisane de la démocratie qui nous vient de Rennes, relayée par l’ineffable Ratiba Hamache, qui elle nous vient de Lyon. Mais la première pique nous venait de chez… Disney ! Oh surprise. Chez Disney, c’est plus grave d’être opposant que de détourner l’argent du CE.
 
Le grand moment : Amel Ketfi. « Alors, la question se pose aujourd’hui, évidemment oui : jusqu’à quelle limite le délégué syndical peut prendre la liberté d’engager toute l’organisation sous prétexte qu’il aurait concerté les bases ? Alors, demain, si quelqu’un veut aller signer un accord sur le travail du dimanche et bien parce qu’il aura été demander la consultation à tous les syndiqués, il va valider, il va signer et on va cautionner ça ? On ne peut pas cautionner tout. »
 
Amel a bien raison. Dommage qu’elle ait laissé la CGT Vivarte signer un accord sur les dimanches sans rien dire. Dommage qu’elle n’ait pas lu l’accord GL. Elle aurait dit moins de bêtises. Les Galeries n’ont besoin de personne pour vendre des magasins. La CGT leur a imposé de respecter les droits élémentaires des salariés. Ce n’est pas la révolution. Ce n’est pas un scandale non plus, ni contraire à nos résolutions, contrairement au travail du dimanche.
 
 
Rapport d’activité ou séance poudre de perlimpinpin ?
 
Que diriez-vous si, dans votre entreprise, la CGT passait de 25,79% des voix à 22,46 % ? Que vous avez gagné ou que vous devez analyser les raisons de ce recul pour regagner une représentativité plus forte ?
 
Que penseriez-vous si, sur deux branches professionnelles, vous perdiez d’une élection à l’autre près de 30.000 voix sur 52.000 ? Que vous avez gagné ? Que vous avez mené une campagne exemplaire ?
 
Que diriez-vous si vous saviez que sur ces deux mêmes branches, votre fédération touche plus d’un million d’euros annuels au titre du paritarisme ? Qu’il faut engager une réflexion approfondie ou continuer comme ça ?
 
Voici, pourtant, ce qui est indiqué dans le rapport d’activité présenté par la fédération du commerce à ses congressistes le 20 mars 2018 :
 
« La CGT obtient des scores particulièrement élevés dans les branches comme les hôtels cafés restaurants, l’emploi direct par des particuliers et les concierges et gardiens d’immeuble ».
Voici, maintenant, les vrais chiffres, officiels, et vérifiables en ligne :
 

 

 
Toutes branches confondues, notre fédération perd sur le cycle électoral 3,33 points de représentativité, passant de 25,79% à 22,46%.
 
Notre avance sur la CFDT est passée de 4 points en 2012 à… 0,78 points en 2017.
 
Voici, à nouveau, le rapport d’activité :
 
« La fédération se réjouit de ce résultat qui est le fruit d’une campagne électorale sans précédent ». « En alliant proximité et connaissances des branches professionnelles, la campagne fédérale s’est avérée pertinente ».
 
20 ans que nous attendions ça, comme l’a dit un délégué. Que nous attendions quoi ? De reculer en voix et en adhérents ? Nous, on aurait préféré attendre encore un peu.
 
« Rapport » financier : une fédé en or !
 
Voici le « rapport financier » que la fédération du commerce a soumis aux délégués de son 15ème congrès (19 au 23 mars 2018).
 

15 lignes de dépenses, 5 lignes de recettes : voilà, en tout et pour tout, ce qui a servi aux 264 congressistes pour se prononcer sur la gestion de plus de 15.500.000€ de ressources.

 
Disons que c’est un peu… léger !
 
Nous ne manquerons pas, toutefois, de noter quelques informations intéressantes :
- Les cotisations ne représentent, en 2016, que 18,87% des ressources. La moyenne des fédérations de la CGT se situe à environ 53%. Cette donnée est essentielle : elle donne une idée de notre indépendance financière. Surtout, elle permet d’indiquer la capacité, pour l’adhérent, à peser sur les choix politiques de la fédération.
 
- Le paritarisme représente la même année 53,87% des ressources. Plus de la moitié de nos ressources nous viennent donc… des patrons ! Bien sûr, nous répondra-t-on, cela ne veut pas dire que les patrons nous demandent des contreparties. Mais cela nous donne un autre angle pour apprécier notre indépendance. A la fédé, on est des révolutionnaires intransigeants. Financés par les patrons.
 
- La formation professionnelle a (vraiment) beaucoup augmenté ! 23% en 3 ans, ce n’est pas rien. Que s’est-il donc passé ? 14,76% de nos ressources viennent de l’Etat, 53,87% du paritarisme… Ce sont au moins 68,63% de nos ressources qui nous viennent de nos adversaires. Un peu ennuyeux, vous ne trouvez pas ? Mais non ! Nous sommes des révolutionnaires. Intransigeants.
 
- En moyenne, près d’1.200.000€ annuels sont dépensés en actions, initiatives et campagnes. Lesquelles ? 3.600.000€ dépensés en 3 ans, cela devrait se voir ! Eh bien non, ça ne se voit pas.
 
- La fédération a réalisé près de 2.000.000€ d’excédents en 3 exercices. La fédé, c’est 12,60% de rendement annuel. Une affaire en or, on vous dit ! Bernard Arnault serait sur les rangs.
- Pas de bilan présenté aux congressistes, ni même un état des réserves. Ben quoi ? Où est le problème ? On a toujours fait comme ça !
 
Coût de la journée : 130.000€, selon les chiffres présentés par la fédération au tribunal. Mais Elisabeth Chartier, administratrice sortante, a annoncé aux délégués que le congrès a coûté 500.000€, alors que devant le tribunal, le 5 mars 2018, il en avait coûté 640.000.
 
Mais bon, hein, on n’en est pas à 140.000€ près. Et comme dirait l’autre, on a toujours fait comme ça.
Congrès Fédération du commerce et des services 2018

Jour 3 : la violence s’invite,

la démocratie se fait porter pâle.

Ça a commencé dès le matin : notre camarade Jean-Paul Horville s’est fait bousculer dans le parking parce qu’il s’étonnait que l’on veuille lui faire ouvrir deux fois son sac ! Ça s’est poursuivi avec notre camarade Benoît Dagbert, hué puis menacé à la suite de son intervention au micro. Normal : il a osé mettre en doute l’implication de la fédération dans la lutte contre la répression.
 
Des votes à 98%, cela ne suffit pas à la direction fédérale : alors on blinde les commissions, on tente d’intimider les camarades et on bouleverse l’ordre du jour. Le congrès de la fédération du commerce est, décidément, un grand moment de débat démocratique.
 
La CFTC, FO et les patrons s’invitent dans les débats du congrès.
 
Peu d’entre nous le savent : aujourd’hui, les délégués ont été amenés à se prononcer sur des résolutions largement pompées sur la CFTC, sur FO, ou, cerise sur le gâteau, sur un site… patronal !
 
Des pans entiers sont en effet de simples copier-coller dont il est facile de retrouver l’origine en effectuant une recherche sur Google.
 
Incroyable ? Voici quelques exemples : les paragraphes 1-73 et 1-74 sont tirés de : « L’impact du numérique sur le travail » de Pascal Pavageau (successeur probable de Jean-Claude Mailly à la tête de FO), http://www.force-ouvriere.fr/l-impact-du-numerique-sur-le-travail. Les 1-92 et 1-93 sont tirés de : « L’informatisation des services à la personne » de Charles Stoessel, Arguments (bureau d’études de la CFTC) Avril 2017 https://www.cftc.fr/wp-content/uploads/2017/07/DPDebat-VF2.pdf et https://www.cftc.fr/wp-content/uploads/2017/05/InvitationDebatFEPEM_CFTC.pdf.
 
Ce sont des pages entières et des dizaines d’autres articles qui sont ainsi plagiés sans vergogne, tout le long de la résolution n°1 et jusqu’à la conclusion du document !
 
Avec la fédération du commerce c’est le syndicalisme rassemblé, en mieux ! Nous, on se rassemble avec la CFTC, FO… et les patrons. Et nous sommes des révolutionnaires intransigeants.
 
Structuration : la fédération ressuscite le catalogue la Redoute
 
Le document d’orientation « préconise » les modes de structuration suivants : syndicat d’établissement, syndicat de site, syndicat du commerce et services d’une UL, syndicat de branche de l’UL, syndicat du commerce et des services de l’UD, syndicat d’enseigne départemental, syndicat de branche de l’UD, syndicat de régions… Choisir de ne pas choisir, tel est le choix de la fédé. C’est vrai qu’on est super bien structurés (70% d’individuels). Alors, pourquoi ne pas continuer ?
 
Résolution 2 : « le congrès décide de mener une campagne nationale de syndicalisation permanente avec l’objectif du 1+1 ».
 
Heureusement. Parce que la direction fédérale a déjà mis en œuvre cette résolution… en décembre 2017. C’était bien la peine de faire voter le congrès !
 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Quant au contenu… il est affligeant, comme pour le reste. Il ne tire, bien sûr, aucun bilan de l’échec complet de la fédération : au Congrès de Vichy en novembre 2014, elle affichait un objectif de 70.000 adhérents fin 2017. Nous stagnons, péniblement, à 42.000. Mais les rédacteurs font mine de croire qu’il suffit de constater que 1+1=2 pour que nous doublions notre nombre de syndiqués.

 
C’est tellement simple : pourquoi ne l’avoir pas dit plus tôt ?
 
Le comble de la honte, c’est quand même une campagne de pub (!) fièrement annoncée par le journal Echange (décembre 2017) avec « plus de 3000 panneaux de 12 mètres, plus de 6000 panneaux de 8 mètres, près de 10.000 faces de 60X80 et ce, dans toute la France ». De la pub, pour syndiquer les salariés… comme la CFTC. Décidément, c’est une manie !
 
L’affaire Facebook
 
Et soudain, des dirigeants fédéraux prennent conscience que de nombreux camarades filment le congrès et le diffusent sur facebook ! Ben oui. Et depuis le premier jour. Et ils sont nombreux ! Et tous ne sont pas des « opposants » patentés. Argument choc : vous mettez en danger les camarades ! Ah bon ?
 
Le congrès confédéral n’est-il pas diffusé en direct sur internet ? Qu’y a-t-il de si secret ? Ce moment de débat démocratique n’est-il pas assez exemplaire pour que des millions d’internautes en tirent profit ? Vraiment, nous ne comprenons pas.
 
International : Surprise du chef ! Amar Lagha annonce une motion pour l’adhésion de la fédération à la FSM.
 
Subrepticement, sans aucun débat préalable, sans aucune mention dans les textes de congrès (hormis l’amendement d’un syndicat Aldi, même pas débattu), Amar Lagha propose de soumettre au congrès « une motion pour donner mandat à la direction fédérale pour faire adhérer la fédération à la FSM ».
 
On n’ose pas imaginer qu’il instrumentalise ainsi et le congrès et la FSM, pour donner de la consistance à son image (fragile, il est vrai) de révolutionnaire intransigeant. Ce n’est pas son genre.
 
Fin des travaux. Coût de la journée : 130.000€

 

Jour 4 : intimidation le matin, violence l’après-midi, soirée fraternelle
 
Un niveau supplémentaire de violence a été franchi au 4ème jour du congrès. A l’intimidation de tous les instants a succédé la violence physique qui a contraint un délégué à quitter la salle. D’autres sont aussi précipitamment sortis, craignant d’être agressés à leur tour. Ces actes sont indignes d’un congrès de la CGT, à l’image d’une direction qui pense régner par l’intimidation.
Réforme des statuts : la naissance d’un objet syndical non identifié (OSNI).
 
Jusqu’à ce jour, il était communément admis qu’une fédération syndicale était une union de syndicats de la même profession. Il était également admis que la structure de base de la CGT était le syndicat, confédéré certes, mais dont l’autonomie était consacrée. Enfin, le congrès était considéré comme l’instance souveraine, l’ultime détenteur du pouvoir de décider.
En faisant adopter son projet de modification des statuts, la direction fédérale a mis fin à tout cela.
 
Elle s’arroge désormais un droit de vie et de mort sur les syndicats (procédures d’affiliation et de désaffiliation). Les directions sortantes pourront composer les délégations aux futurs congrès à leur guise (détermination du nombre de délégués, financement des mandats à la tête du client et par voie de conséquence, choix des délégués). Surtout, la fédération devient un super syndicat d’individuels, qui seront représentés en tant que tels au congrès par des délégués spécifiques. Ces individuels, de l’aveu même de Charles Dassonville, représentent 75% des syndiqués ! Dans cet OSNI, les syndicats pèseront 25%.
 
De cette manière, les directions sortantes se garantissent un pouvoir perpétuel.
 
Science-fiction ? Propos aigris ? Dénigrement systématique ? Regardons honnêtement ce qui s’est produit dans ce congrès : c’est l’application anticipée des statuts qui ont été mis au vote aujourd’hui.
 
Quant aux conceptions démocratiques de ceux qui les mettront en œuvre, tout le monde a pu en juger sur pièces : bureau du congrès et commissions bétonnées, non-respect des paroles contradictoires, intimidation, violence et suffisance.
 
Sinon, la CE a été élue et elle a élu Amar Lagha comme secrétaire général.
 
Coût de la journée : 130.000€
 
 
Jour 5 : Enfin seuls !
 
Sur la tribune, les nouveaux et les partants se congratulent. Ils peuvent se féliciter de leur bilan. Le « Congrès » de Reims prend fin. Champagne ! (Coût de la journée : 130.000€)
 
Il est vrai qu’il faut se féliciter :
 
1- d’avoir perdu des adhérents au lieu d’en gagner.
 
2- d’avoir perdu 3,33 points sur le cycle électoral, toutes branches confondues, passant de 25,79% à 22,46%, ce qui fait passer notre avance sur la CFDT de 4 points en 2012 à… 0,78 points en 2017.
 
3- d’avoir, pour ce brillant résultat, dépensé plus de 15 millions d’euros en 3 ans.
 
4- d’avoir pompé nos résolutions sur FO, la CFTC et des sites patronaux, parce qu’on n’est pas fichus de les écrire nous-mêmes.
 
5- d’avoir donné les pleins pouvoirs à la fédération tout en dépouillant les syndicats de leurs droits.
 
6- d’avoir bétonné le congrès comme jamais, de la composition du bureau aux commissions, en passant par les intimidations, voire la violence verbale ou physique.
 
7- d’avoir allégrement violé les statuts fédéraux.
 
8- D’avoir balisé le terrain en vue de l’exclusion des syndicats qui s’opposent à la brutalité fédérale, en faisant « monter » des interventions « spontanées » de la salle. Perdre des syndicats, perdre des adhérents : est-ce si grave lorsqu’ils ne représentent que 18% des ressources de la fédération ? On a largement de quoi survivre (et sans les em… brouilles!) avec l’argent du paritarisme.
 
9- D’avoir donné, pendant 5 jours (ou plutôt 3 et demi étalés sur 5) une image belle et forte d’un congrès authentiquement démocratique, en phase avec les aspirations du salariat de nos secteurs.
 
On peut, en revanche, regretter que ceux qui s’opposent à ces dérives continuent de faire montre d’une détermination sans faille et que ce congrès les ait confortés dans l’idée que cela ne pouvait plus durer comme ça. On peut aussi s’inquiéter que ces pratiques aient été étalées au grand jour et que beaucoup de camarades sachent désormais à quoi s’en tenir. Mais bon, on se dit qu’en faisant chauffer le chéquier et les détachements, on devrait s’en tirer quand même.
 
Coût de la semaine : 640.000€ - Parce qu’on les vaut bien !
 
A bientôt, on l’espère !
 
 

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